A la 50ème édition du festival ‘’Les cultures du monde’’, le groupe Towara a marqué les esprits. L’expert Marcel Zounon encore plus avec des propositions, pour l’amélioration de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui ont reçu l’approbation de tous.
« La sauvegarde du patrimoine vivant doit passer dans l'éducation formelle et non formelle et doit rendre l'éducation plus pertinente », a soutenu Marcel Zounon. Cela doit passer par l'élaboration des programmes et outils éducatifs avec les communautés pour permettre aux enfants de se retrouver dans ces outils afin d'assurer la pérennité du patrimoine culturel immatériel à travers les âges.
« Tout ceci passera par la formation des enseignants et la mise en place des curricula dans l'enseignement du patrimoine culturel immatériel dans nos écoles et universités », ajoute-t-il.
Il a également soutenu que pour assurer la place du patrimoine culturel immatériel dans le développement durable, « il faudra au plan institutionnel et politique revoir les conventions, les textes de loi, les accords de coopération qui réglementent le secteur de la culture ».
Mieux, il a proposé qu'une recommandation soit faite à l'endroit des États Parties qui ont souscrit aux différentes conventions de l'Unesco de financer le secteur de la culture à l'image des financements massifs que l'on observe dans le secteur du sport pour permettre aux communautés, aux sociétés autochtones, aux minorités et aux pays en voie de développement d'acter le développement du secteur de la culture gage du développement durable.
A la tribune de la cérémonie de clôture du festival à La Guinguette, dimanche 21 juillet 2024, il a remercié les organisateur et souligné que Towara-Bénin est très heureux de participer à cette 50ème édition du festival des Cultures du monde non seulement en tant que représentant du Bénin, mais également en tant que représentant de l’Afrique toute entière.
« Nous le revendiquons parce que nous le sommes. Grâce à ce travail du festival, nous avons aujourd’hui la signature des 54 pays africain au Conseil d’administration du Conseil international des organisations du festival de folklores et d’art traditionnel. »
Il renchérit : « Notre joie est plus grande que le travail d’échanges, de partage, de convivialité qu’on retrouve dans ce festival est important et l’innovation ces dernières années, ce sont les rencontres scientifiques, les panels entre experts et sachant du patrimoine culturel sur des thèmes pointus du patrimoine culturel immatériel. »
Il a terminé par une célèbre phrase de Frédérico Mayor, ancien directeur général de l’Unesco : « Par la culture, cultivons la paix dans nos esprits. »
Fortuné SOSSA