Ce 1er août 2024 s’ouvre à Cotonou la conférence nationale des Industries culturelles et créatives (Icc). Plus de cinq cents (500) acteurs des arts et de la culture se sont engagés pour la réussite de l’événement.
Arts plastiques, arts de la scène, patrimoine, design, architecture, littérature, festival, artisanat, audiovisuel et presse sont autant de domaines que regroupe le secteur des industries culturelles et créatives.
Les acteurs culturels du Bénin ont procédé à une listes minutieuses des composantes et sous composantes des industries culturelles et créatives afin d’en débattre intellectuellement. Il s’agit pour eux de faire un état des lieux, d’identifier les problèmes qui minent la création des industries culturelles et créatives dans le pays voire les goulots qui étranglent le décollage réel de ce secteur pourvoyeur d'emplois et de devises.
Pour ce faire, cent trente-cinq (135) experts ont été identifiés pour poser des diagnostics et proposer des approches de solution. Ils sont répartis dans trente-cinq panels alignés sur vingt jours de discussions scientifiques intenses à compter de ce 1er août 2024.
Lors d’une conférence de presse animée le 26 juillet au siège de Kultu Tv et Laha Editions à Cotonou, le comité d’organisation, présidé par l’expert Eric Gbèha, assisté du journaliste Jacques Lalèyè, a précisé que ce sera deux panels de trois heures respectives par jour. Chaque panel sera animé par quatre experts à savoir un représentant des créateurs, un représentant des investisseurs, un représentant des marketeurs et un représentant des diffuseurs.
« L’objectif final, déclare Eric Gbèha, est de parvenir à une structuration sérieuse du secteur des arts et de la culture en République du Bénin à travers une méthode très professionnelle. »
Il se fait plus explicite : « Il s’agit d’éviter aux acteurs culturels la misère, d’apporter des solutions concrètes pour que ces acteurs puissent vivre de leur art. »
Du coup, insiste-t-il, « la conférence nationale des industries culturelles et créatives sera du concret et non des discours » :
« Aujourd’hui, il s’agit de trouver des solutions. Aujourd’hui, il faut des actions. Il faut que les créateurs puissent vivre décemment de leurs œuvres. Il faut que l’Etat puisse gagner de l’argent. »
Pour ce faire, outre les résolutions issues de cette conférence, « Kultu Tv mettra sur pied la plateforme kultubook où chaque acteur pourra disposer d’un espace pour se faire connaître, se vendre et monétiser ses contenus ».
Mais déjà, tout le monde est invité à télécharger l’application Kultu Tv sur Play Store ou via www.Kultu.bj pour suivre la conférence en direct.
Fortuné SOSSA