Le Togo a pris une part active à la 7ème édition du Salon du livre et de la presse Jeunesse autrement désigné festival Selibej 2023. Mme Vanessa Mbouke, représentant la délégation togolaise encourage la pérennisation du projet.
Ago Média, Graines de pensées et Editions Continents sont les maisons d’édition du Togo que Mme Vanessa Mbouke est venue représentée au cours de cette édition du Salon du livre et de la presse Jeunesse qui s’est déroulé du 12 au 17 décembre 2023 dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi au Bénin.
Coresponsable de la librairie du Futur basée à Lomé, Mme Mbouke est arrivée avec un important lot d’ouvrages de sa librairie qu’elle a exposé pour la vente durant le Salon. Ses premières impressions au terme de l’édition sont des mots d’encouragement :
« Des parents sont passés, des élèves de même. Certains ont acheté des livres, d’autres sont repartis avec des promesses parce que n’ayant pas assez de liquidité pour s’offrir des livres de leur préférence. »
Cyrille Ayédoun est un enseignant. Accompagné de son épouse, il est arrivé faire des achats de quelques livres. Face au stand de la librairie du Futur, il est dans l’embarras de choix : « J’ai trouvé les ouvrages exposés très intéressants. Il y a toutes les sortes de thématiques qui pourraient vraiment intéresser les élèves des plus petits aux plus grands. » Il regrette le peu de moyen dont il dispose en venant au dernier jour : « J’ai envie de tout prendre pour compléter mes collections, mais, malheureusement, mes moyens sont limités. »
Mme Aurelle Tchobo est fiscaliste, auteure d’un ouvrage sur le foncier. Elle, par contre, est venue avec des enfants : « Je les ai amenés au Salon du livre pour faire leurs choix eux-mêmes parce que c’est à travers cela qu’ils sauront ce qu’ils aiment ou pas. »
Mme Tchobo n’a point influencé les choix de ses enfants : « Ils sont venus, je ne me suis pas imposée parce qu’ils savent que je ne vais pas courir après eux pour la lecture. »
La librairie du Futur est spécialisée dans la vente des livres pour enfant et les bandes dessinées. Pour toucher assez facilement la cible, Mme Vanessa Mbouke explique : « Nous passons par les centres culturels et les écoles pour pouvoir passer le message. Nous faisons aussi des dépôts au niveau des super marchés. Nous faisons tout pour que les livres soient plus proches des enfants et des parents. »
Mme Mbouke est très contente du passage des parents qui se sont fait accompagner des leurs enfants et qu’ils laissent faire librement leurs choix. Elle l’est davantage des enfants arrivés faire des achats de livres de leur propre chef même si, au cours du Salon, les enfants qui se sont rués vers les stands sont ceux qui ont gagné des chèques-livres.
Mme Aurelle Tchobo conseille : « Comme je le dis souvent à mes enfants, avec les livres, nous sommes cultivés. Ce qui nous permet de dire des choses sensées. Nous sommes des êtres pleins avec la lecture et nous demeurons éternellement jeunes. »
Du coup, elle avertit : « Quand vous n’amenez pas les enfants et vous faites les choix à leur place, si cela ne correspond pas à leur identité, ils laissent les livres et on passe son temps à se plaindre. »
Fortuné SOSSA