De la percussion au cœur des festivités de cette année pour célébrer l’unité de tous les Français. A l’honneur, le groupe mythique Pépit’Arts du Bénin.
Les tambours des régions du sud-est Bénin crépitent à Paris et dans d'autres villes françaises. Ils tonnent et cartonnent de jour comme de nuit au pays de Macron. La nuit du 13 juillet, les tambours des génies aux petits âges ont embrasé le Parc la Garenne à Vaujours, non loin de Paris, pour sonner le réveillon de la fête de nationale.
Tout à commencer par une déambulation à travers la ville au son du kaka et autres rythmes du département de l’Ouémé au Bénin. Les percussionnistes jouent avec dextérité et adresse. Ils sont essentiellement des élèves des classes de la maternelle et du primaire. Autour d’eux, une foule immense de spectateurs. Puis, dans le Parc Garenne, c’est l’apothéose. Ils réitèrent l’exploit au cœur même de la fête ce 14 juillet à Servon.
Les Pépit’Arts sont en Europe pour un périple de trois semaines. Leurs prestations se déroulent alternativement en France et en Allemagne. La suite des étapes de la France, ce sera Sarcelles, Bagnolet et Rosny-sous-Bois. Mais les dates ne vont plus se suivre. Ils feront des navettes régulières entre la France et l’Allemagne.
En Allemagne, ils participent au Festival Afrique-Caraïbes de Bayreuth, au festival sportif de Speichersdorf, à la fête des villes de Bayreuth et Pegnitz. Ils seront aussi au Spectacle dans la ville de Hollfeld et à la restitution artistique au collège de musique Markgrafin-Wilhelmine.
Les Pépit’Arts sont en Allemagne dans le cadre du programme fédéral ‘’Vive la démocratie’’, un projet culturel de la promotion de la démocratie et du vivre-ensemble, financé par le ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse.
La participation des Pépit’Arts à cette tournée germanique est une réalité grâce au délégué à l’intégration de la ville de Bayreuth, Ibukun Koussemou, béninois d’origine qui s’emploie depuis quelques années à vendre la destination Bénin en Allemagne.
Pour les Pépit’Arts, il projette sceller un partenariat avec le collège de musique de Markgrafin-Wilhelmine qui prend effet au terme de la résidence artistique des enfants.
Fortuné SOSSA