Coulées d’encre sur des toiles qui diffusent des traits et filets de formes humaines perchées au mur. L’empreinte picturale du jeune plasticien Francel Dagbéto Aris qu’arpente le centre Aréolis, à la blancheur candide, pour se révéler au monde.
Vingt-deux œuvres à diverses dimensions au centre d’affaire Aréolis. Un espace tout blanc, tout nouveau. Un cadre splendide qui croise le talent d’Aris pour s’ouvrir désormais au grand public. Le jeune artiste excelle dans des techniques mixtes pour donner à consommer des œuvres d’une abstraction intrinsèque.
Des œuvres qui laissent entrevoir des figures géométriques, ‘’géomantiques’’ aussi. En somme, des mouvements et interrogations. Toute une philosophie centrée sur la condition humaine, l’absurde, l’appartenance à ce monde qui façonne l’être dans un dualisme de forces positives et négatives qui s’affrontent en permanence au-dedans de lui et qu’il refoule à travers sa façon d’être et d’exister.
Aris questionne donc la matière et reproduit les réponses de façon savante sur des toiles carrées de cinquante centimètres sur cinquante et quatre-vingt centimètres sur quatre-vingt, mais également sur des toiles rectangulaires de quatre-vingt centimètres sur cent vingt, cent cinquante centimètres sur cent vingt…
Les vingt-deux œuvres qu’Aris présente à cette exposition intitulée ‘’Pas à pas’’, sont extraites de sa série ‘’Dans l’ombre du temps’’. Une collection ‘’Unique’’ qui révèle bien la double ‘’Présence’’ de l’Homme dans ce monde en tant qu’être physique et spirituel.
‘’Contre vents et marrées’’, il évolue, dompte la science ‘’Au-delà de l’apparence’’, alliant ‘’Endurance’’ et ‘’Résistance’’. ‘’L’essentiel’’, c’est d’avancer comme ‘’Les victorieux’’ de la guerre de sécession car, ‘’Tout est dans la tête’’. Fort de cette ‘’Espérance’’, on détend l’atmosphère, on s’amuse un peu ; le fon dira ‘’Ayihoun’’.
Ce n’est point de ‘’L’illusion’’ puisque chacun doit avoir en conscience que tant que tout n’est pas fait, rien n’est encore fait. De toutes les façons, il reste toujours beaucoup à faire, donc ‘’Noun kpo’’ comme on le dit en langue fon.
En effet, ‘’La roue tourne’’ et elle tournera toujours puisque la vie de chaque être humain est comme un disque qui virevolte indéfiniment jusqu’au jour où l’odorat choisit de se donner du repos. Pour ce faire, à travers son écriture picturale, Aris invite à ‘’L’éveil’’ permanent de soi comme le nez en a le secret.
Certes, chacun est ‘’L’élu’’ a une mission qu’il se doit, ‘’Avec le temps’’ d’accomplir sur cette terre. C’est en cela que ‘’Nous sommes uniques’’, mais ‘’Ensemble’’, nous pourrons assez vite soulever les montagnes. Œuvrons donc pour bâtir un monde meilleur. Car, en vérité, ‘’Au bout de l’effort’’, il y a ‘’Le jackpot’’.
Cette exposition lancée le 6 août 2021, reste sur place jusqu’au 11 septembre à Aréolis, situé dans la première rue à droite après le carrefour Cossi, en venant de la place de l’Etoile rouge. Le tout nouvel espace à Cotonou est un hôtel d’entreprise, un lieu de rencontre et de création pour les entrepreneurs de tous les secteurs, les travailleurs nomades, créatifs et ou artistes. Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 13h.
Fortuné SOSSA