La réunion des experts français et béninois en vue du retour physique des vingt-six (26) objets culturels a accouché de grandes résolutions qui satisfont les deux parties. Déjà des actes forts qui matérialisent la volonté manifeste de la France.

Deux-cent-deux(202) photographies des vingt-six (26) œuvres restituées, soit la totalité des clichés en possession du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac sont déjà dans les mains des autorités béninoises. La remise a été faite par Emmanuel Kasarherou, président du Musée, au terme de la réunion bipartite tenue à Cotonou du 24 au 28 mars 2021. A cela s’ajoute une documentation complète retraçant l’histoire et le parcours des vingt-six (26) œuvres.

C’est qui ressort du communiqué qui sanctionne la fin des travaux. Signé par les ministres béninois en charge de la culture et de la coopération, Jean-Michel Abimbola et Aurélien Agbénonci, le communiqué indique que la délégation française est satisfaite de « la qualité et la cohérence des investissements effectués par le Bénin pour faire des musées, un levier créateur d’offres culturelles et touristiques porteuses d’emplois et de richesse ». Ainsi, a-t-elle réaffirmé « son engagement » à faire aboutir rapidement le « processus de transfert physique des œuvres », de même que « la mutualisation des compétences et expériences en vue du rayonnement des institutions de formation en général et de l’Ecole du patrimoine africain en particulier ».

Selon le même communiqué, les discussions se sont déroulées dans « une atmosphère constructive, chaleureuse, empreinte de convivialité et de considération réciproque ». Une ambiance qui a abouti à l’arrestation de commun accord d’un agenda sur la préparation du transfert physique, le transfert des œuvres de Paris vers Cotonou, le transfert des œuvres de Cotonou vers Ouidah et sur l’organisation d’événements au départ et à l’arrivée des œuvres.

Il est à noter qu’au cours de son séjour, la délégation française a tenu plusieurs séances de travail avec les ministres signataires du communiqué, les professionnels du patrimoine et les responsables des institutions de formation dans le domaine du patrimoine. Elle a aussi visité les sites d’accueil des œuvres et l’Ecole du patrimoine africain (EPA).

Fortuné SOSSA

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