Le décès d’Eloi Sessou, couturier de renommée internationale, continue d’affecter les gens de partout dans le monde. La styliste Angybell, son aînée dans la profession ne peut contenir son émotion.
« La disparition de mon collègue Eloi Sessou me laisse sans voix. » C’est en ces mots qu’Angybell s’est exprimée suite au décès du très talentueux styliste et modéliste Eloi Sessou. En effet, le décès de ce jeune habilleur pétri de créativité et d’ingéniosité n’a laissé personne indifférent, encore moins ses collègues et confrères. Angybell, colonel des douanes et droits indirects à la retraite, styliste par ailleurs, est encore sous le choc, très abattue.
« Je suis encore sous le choc, s’exclame-t-elle ! J’ai encore du mal à croire tout ce qu’on me dit. » Pour Angybell, la nouvelle de la mort du jeune styliste est d’une « brutalité difficilement supportable car Eloi est un jeune homme bourré de talent ». Un décès aussi insoutenable que celui du DJ Arafat mort tragiquement quelques jours plus tôt. Alors, le cœur lourd de chagrin Angybell ajoute : « La disparition d’Arafat et d’Eloi est une perte pour la culture africaine. »
Eloi Sessou, styliste modéliste, est décédé le jeudi 22 août à 05 heures du matin au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody à Abidjan en Côte d’Ivoire des suites d’une longue maladie. Béninois d’origine, il est naturalisé ivoirien et vit en Côte d’Ivoire où il s’est spécialisé dans la haute couture avec une valeur ajoutée exceptionnelle qui transcende même les frontières africaines.
Angybell qui vit et travaille dans la même profession à Abidjan appréciait bien son travail. Pour elle, Eloi était plus qu’un confrère. Il était comme son fils. Parce que tous les deux sont originaires du même pays le Bénin. En plus, Angybell, est une sœur aînée au général des armées béninoises à la retraite, Fernand Amoussou.
Fortuné SOSSA