Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, a procédé au lancement de la 12ème édition de la biennale africaine de la photographie au palais de Koulouba à Bamako, résidence de la plus haute institution de la République du Mali. La cérémonie a connu la participation de nombreuses personnalités institutionnelles, diplomatiques et artistiques. C’était le 26 juillet 2019.
Point de doute. Les Rencontres de Bamako se dérouleront sans faute du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020. Le Président de la République du Mali a donné officiellement le top de la célébration de cette messe panafricaine de la photographie, cette messe qui consacre les 25 années d’existence de l’événement. Nominé Champion de l’Union Africaine pour la Culture, les arts et le patrimoine, le Président Ibrahim Boubacar Kéita tient à donner un caractère historique inédit à cette édition particulière de la biennale africaine de la photographie.
Ce que témoigne Mme Ramatoulaye Diallo NDiaye, ministre malienne en charge de la culture : « Vous contribuez à instaurer un nouvel état d’esprit et un changement de paradigme dont l’Afrique a besoin et qui consiste à considérer nos industries culturelles comme des ressorts pour faire un bond qualitatif vers les Objectifs de développement durable auxquels les dirigeants d’Afrique et du reste du monde ont souscrits. »
Pour Mme le ministre, les Rencontres de Bamako sont une « véritable plateforme de visibilité pour les artistes photographes et vidéastes d’Afrique et de ses diasporas ». Grâce à ces Rencontres, des carrières ont été développées, beaucoup artistes photographes africains ont acquis une stature internationale.
« Cette Biennale anniversaire se veut festive, amicale, populaire mais aussi intellectuelle, réflexive, par les Symposiums, conférences, master-classes », explique Lassana Igo Diarra, Délégué général des Rencontres de Bamako.
Le thème principal de la biennale est intitulé ‘’Courants de conscience’’. Il sera décliné sous quatre axes. Ainsi, on assistera à des expositions d’œuvres photographiques sous des thématiques affinées comme ‘’la présence de l’invisible’’, ‘’la politique et la poétique des écosystèmes’’, ‘’les déplacements, les migrations, l’errance et les diasporas’’ et ‘’la possibilité d’espérance en considérants l’avenir comme une promesse’’. Ces différentes composantes thématiques « portent le nom de vers tirés du poème de l’œuvre Le dilemme du fantôme, écrite par Ama Ata Aidoo ».
Lassana Igo Diarra a saisi l’occasion pour rendre publics les noms des Commissaires d’exposition. Il s’agit d’Aziza Harmel de la Tunisie, d’Astrid Lepoultier du Mali et de Kwasi Ohene Ayeh du Ghana. Quant aux Conseillers photographiques, ils ont pour noms Akinbode Akinbiyi du Nigéria et Seydou Camara du Mali. Le Délégué général a cité également le grand designer et architecte malien Cheick Diallo au titre de Conseiller artistique et scénographe en chef.
Fortuné SOSSA