Le plaidoyer des enfants et jeunes pour le respect de leurs droits se poursuit. Au tour du chef du département du Plateau de recevoir les doléances de ceux-ci le lundi 29 novembre 2021, dans les locaux de la préfecture à Pobè avec la présence de représentants de l’Unicef.
Anthony Maël Hounton, écolier au Cours élémentaire deuxième année (CE2), est celui qui a porté la voix des enfants du département du Plateau. Il plaide pour trois choses essentielles : un contrôle accru de l'obligation faite à tout enfant de fréquenter au moins l'école primaire, le renforcement de la sensibilisation des parents sur le suivi de leurs enfants dans les écoles et centres d'apprentissage et, le soutien de l'Etat aux enfants les plus pauvres pour leur scolarisation.
De son côté, Rachad Mounirou, au nom de la couche juvénile à plaidé pour la réorganisation et l'équipement des maisons de jeunes du département, la mise en place d'un mécanisme d'accompagnement des jeunes exerçant le commerce de l'essence de la contrebande en provenance du Nigéria afin qu'ils créent de mini-stations services réglementaires et aux normes sécuritaires.
Le plaidoyer de la jeunesse est motivé, d’une part, par le fait que les maisons des jeunes dans le département ne disposent pas d’équipements et de matériels adaptés à leurs besoins ; entre autres, absence de connexion wifi, de salles de jeux, de sonorisation, de salle de musique, de matériels de projection et, d’autre part, les pertes en vie humaine qu’occasionne la commercialisation de l’essence de la contrebande.
En recevant favorablement le plaidoyer des deux parties, le Préfet Daniel Valère Sètonnougbo explique que le Gouvernement travaille depuis 2016 à fait respecter les droits des enfants et le plein épanouissement des jeunes. Toutefois, il a pris l’engagement de ne point baisser les bras afin de rester dans la dynamique de l’Etat central.
A cette étape du plaidoyer des enfants et des jeunes, la délégation du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) a été conduite par Hippolyte Djiwan, le chargé de communication. Il a rappelé au préfet le bien fondé de cet exercice qui est d’instaurer un dialogue intergénérationnel entre les enfants, les jeunes et les décideurs.
Fortuné SOSSA